Sitôt que des données spatiales entrent dans un DSS, les fonctionnalités SIG jouent un rôle grandissant, permettant à l’utilisateur potentiel de générer des décisions différenciées spatialement. Egalement dans les années 1990, le terme de « spatial decision support system » est introduit dans ce contexte. De tels systèmes spatiaux de support à la prise de décision garantissent la possibilité d’intégration de différents modèles analytiques, de visualisation et d’évaluation des modèles utilisés ainsi que de développement de stratégies de gestion.
Les systèmes de support à la prise de décision modernes réunissent pour l’essentiel des fonctionnalités et modules d’un SIG, d’un DSS et se servent, suivant les besoins, d’une ou plusieurs analyses de télédétection. De plus, il existe la possibilité de couplage de modèles numériques, statistiques et d’experts pour satisfaire aux exigences d’un outil complet de support à la prise de décision.
La fig. 1 illustre cette définition sous forme graphique. D’après cela, un SSPD moderne est composé d’analyses de SIG, de télédétection, de support à la prise de décision et de modèles en fonction de savoir d’expert spécifique. Pour pouvoir générer un système tellement vaste, l’intégration de systèmes de gestion basés sur modèles (en angl.: Modelbased Management System, MBMS) ainsi que de systèmes de gestion basés sur données (en angl.: Databased management System, DBMS) est indispensable.